Ce texte s'adresse à toutes celles et tous ceux qui ont grandi trop vite et qui aujourd'hui encore réconfortent leurs enfants intérieurs qui souffrent toujours malgré le temps qui a filé.
Une fois, je me suis fait la remarque qu’un enfant insouciant pouvait malheureusement souffrir malgré sa naïveté.
Une autre fois, j’ai compris qu’une insouciance perdue, c’était une enfance disparue.
Parce que pour moi, l’enfance se résume à notre insouciance, alors quand les problèmes invisibles aux yeux des adultes s’en mêlent, elle disparaît, emportant avec elle notre enfance.
J’ai lu par hasard une phrase qui m’a marqué dans le temps, d’une femme qui m’était jusqu’à lors inconnue :
« Certaines âmes sont nées pour se battre, même si elles sont fatiguées, elles devront se relever et continuer le combat.»
J’ai lu cette phrase et je l’ai comprise, car je m’y suis identifié ayant l’impression que ces simples lignes me représentaient tout entier.
Cette insouciance, je l’ai perdue trop tôt, mon enfant intérieur la pleurera jusqu’à la fin.
Jusqu'au jour où le soleil ne brillera plus.
H
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