Parfois, le silence vaut mille mots, d'autres fois mille mots valent le silence d'une absence éternelle. Alors à tout.es les silencieux.ses qui n'ont pas trouvé leurs mots ou le courage de les dire.
Grandir sans personne à qui l’on peut se confier, sans comprendre ce que l’on ressent.
Laisse des séquelles indélébiles et invisibles, de petites cicatrices que le monde ne peut voir à l’œil nu puisque qu’elles résident sur notre cœur et non notre corps.
Elle m’a souvent fait part, au début de notre relation, de sa peur de tout gâcher par son possible comportement futur, ses erreurs involontaires.
Ce que l’on ne savait pas, c’est qu’elle n’allait rien gâcher, c’est moi qui allais m’en charger.
Par mon manque de communication et d’interprétation, à cause de mes blessures passées et de mes angoisses qui ont aujourd’hui laissé place à l’amertume des regrets.
Être renfermé me protège des blessures que les autres pourraient engendrer, mais en voulant me protéger, je l’ai blessée alors qu’elle ne me voulait aucun mal.
Et pour la première fois quelqu’un voulait mon bien dès le début sans que j’attende des années pour ça.
À cet instant précis où j’écris, j’essaie de me faire pardonner, de laisser mon passé loin derrière, de tout simplement lui parler.
Ce n’est pas toujours simple, parce qu’un enfant blessé ne peut s’ouvrir au monde une fois adulte, parce qu’un enfant qui ne sait comment exprimer ses émotions ne peut pas le faire une fois devenu grand.
Parce que mon silence a failli nous perdre.
H
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